Un article de Maud, ajouté le 24 mai 2022 3 min. de lecture

Dans la lignée du Cyber World CleanUp Day de mars dernier, l’équipe de l’OT s’est engagée à réduire son empreinte carbone liée au numérique via deux actions faciles à mener.

Pourquoi ?

L’Office de Tourisme Grand Roissy communique depuis déjà plusieurs mois sur son engagement responsable. Cela passe par la formation de l’équipe aux enjeux du développement et du tourisme durable, mais aussi par des actions à mener en interne.

C’est pourquoi, cette année, nous avons d’abord fait de la sensibilisation en interne afin que toute l’équipe soit au courant des bonnes pratiques à appliquer et des impacts du numérique sur la pollution globale.

Par exemple, ce guide rappelle que :

  • le numérique représente 4% des gaz à effet de serre émis. Et ce chiffre ne fera que d’augmenter vu l’utilisation exponentielle du numérique.
  • 1,5 tonnes d’eau sont nécessaires à la fabrication d’un ordinateur
  • 3 applications tournent en même temps en moyenne sur notre téléphone mobile
  • et surtout, dématérialisation ne veut pas dire réduction de la pollution

Comment agir ?

Grâce aux préconisations de la MONA lors d’une formation sur la communication responsable, nous avons pu trouver quelques solutions simples à appliquer. Comme de suivre un évènement comme le Cyber World Clean Up Day. Cet évènement repris dans le monde entier est l’occasion de faire du tri dans son équipement et ses données numérique.

nettoyage numérique collecte de matériel numérique
Collecte du matériel numérique

L’équipe de l’OT a donc procédé à une grande collecte des équipements inutilisés ou inutilisables Nous avons ensuite fait appel à Emmaüs Connect pour récupérer le matériel. Nous avons récolté près de 20 objets (ordinateurs, tablettes, téléphones, appareils photos etc.) et des câbles informatiques. Une partie de ces équipements pourra être reconditionnée, l’autre sera donnée à des recycleries pour récupérer des composants, et ce qui ne peut pas être réutilisé sera recyclé ou déposé en déchetterie.

Après avoir rappelé que supprimer ses mails n’allait pas réduire drastiquement les gaz à effets de serre, nous avons pris le problème à la source : quelle est l’utilité des envois ? A-t-on besoin d’envoyer des pièces-jointes très lourdes ? Est-on obligé de mettre 5 personnes en copie d’un mail ? Pour des messages en interne, on peut limiter les signatures de mails etc. Réduire l’envoi de mails est déjà une bonne pratique.

Nous avons ensuite organisé un grand nettoyage de mails (reçus, envoyés, sauvegardés, supprimés) et du serveur partagé entre les membres de l’équipe pour partir sur de bonnes bases. Toute l’équipe s’est mobilisée plus de 5h30 à cette occasion.

D’autres actions à mener en interne

Voici une liste non exhaustive des actions menées en interne ces derniers mois en matière de développement durable :

  • Accès gratuit pour remplir sa gourde dans nos bureaux. Nous sommes référencés sur « refill not landfill » pour les visiteurs étrangers
  • Produits boutiques locaux, accessoires réalisées par une artiste de la région
  • Parrainage d’un apiculteur dans le Val d’Oise
  • Collecte des piles et de cartouches d’imprimantes
  • Création de visuels de sensibilisation en interne
  • Optimisation de la durée de diffusion des affichages dynamiques dans nos bureaux pour réduire le temps d’allumage des écrans.
  • Partenariats avec des ESAT pour des missions ponctuelles
  • Réduction du nombre de plans et cartes de visites en impression
  • Formation de l’équipe, participation à des webinaires spécialisés…

Chaque action compte !

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