Le chemin de Compostelle passe par Écouen et Luzarches

Si l’on évoque couramment «le Chemin de Compostelle», il n’existe cependant pas un seul et unique mais plusieurs chemins qui mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne). 
Plusieurs de ces itinéraires, venant du nord de l’Europe, traversent Écouen.
Avant de vous en présenter le trajet, quelques informations concernant l’histoire de ce chemin…

Depuis quand existe le chemin de Compostelle ?

Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle est né au IXème siècle. Au Moyen-Âge, en hommage à l’apôtre Saint Jacques le Majeur, les pèlerinages s’intensifient. En 1130, un moine poitevin, Aymeric Picaud, décrit les chemins pour la première fois. Son texte guide fait partie du Codex Calixtinus.
Depuis 1993, le Camino francés en Espagne est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. En 1998, ce sont 71 édifices et 7 tronçons du GR 65 en France qui ont été ajoutés. Le Chemin de Compostelle est classé Premier Grand Itinéraire Européen par le Conseil culturel de l’Europe.

Qui est saint Jacques le Majeur ?

Il est l’un des douze apôtres que l’on voit près de Jésus Christ sur les représentations de la Cène. En statuaire et en peinture, on le représente portant le bourdon de pèlerin (le bâton) et la coquille.

Qui sont les pèlerins ?

Si les pèlerins marchent tous vers la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, leurs motivations sont diverses et variées : raisons spirituelles ou sportives, quête de soi ou soif de rencontres.

Pourquoi les pèlerins portent-ils une coquille ?

Il existe plusieurs légendes autour de cette coquille. Mais ce que l’on sait, c’est que la coquille Saint-Jacques que les jacquets ramenaient des côtes de la Galice était une preuve de leur long périple. Pour des raisons symboliques, la coquille s’est imposée comme attribut de l’apôtre et a donc pris le nom de Saint-Jacques. Accrochée sur le chapeau, sur le sac ou sur la cape, elle va devenir l’emblème des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle et aussi de tous les pèlerins.

Qu’est-ce que La crédential ?

D’un point de vue historique, il s’agit d’une lettre de créance donnée au pèlerin du Moyen-Âge afin qu’il puisse passer sans encombre les nombreux contrôles qui jalonnaient à cette époque les routes jusqu’en Galice. Autrefois, seulement délivrée par les autorités religieuses, elle se nommait, et se nomme toujours « la créanciale ».

En 1958, la Société Française des Amis de Saint Jacques a créé l’équivalent laïc : la crédential, document identique à la Créanciale dans sa fonction. Elle permet au pèlerin de :

  • Justifier de son statut,
  • D’accéder aux hébergements
  • Garder une trace chronologique de son parcours grâce aux tampons des divers gîtes ou offices de tourisme des villes dans lesquelles il passe la nuit.

A Écouen, deux tampons seront proposés aux pèlerins : l’un représentant le château et l’autre l’église Saint-Acceul. Les pèlerins pourront ainsi choisir l’un ou l’autre. Ces tampons seront disponibles à l’Office de Tourisme et à la mairie.

Par où passe le Chemin de Compostelle à Écouen ?

Venant du Mesnil-Aubry par le Chemin du Buquet, vous suivrez le chemin balisé par les traditionnels clous en bronze et emprunterez la rue du Four Gaudon, la rue de la Grande Fontaine, la rue Aristide Briand puis la rue du Maréchal Leclerc. En remontant la rue Schenck, vous apercevrez le château. Il faut ensuite tourner rue Jean Bullant pour admirer les vitraux de la belle église Saint-Acceul, puis poursuivre le chemin vers la rue Paul Lorillon sans oublier de s’arrêter à l’Office de Tourisme ou à la mairie pour y faire apposer le tampon de la commune sur sa crédential. Enfin, il faut se diriger vers la forêt en empruntant la ruelle du Marché puis l’Allée des Princes.

Ce trajet témoigne d’une volonté de faire vivre le centre-ville, les commerces tout en proposant aux marcheurs une promenade à travers l’Histoire…

Appel aux Ecouennais pour héberger des pèlerins

L’hébergement à Écouen est une donnée essentielle pour permettre à notre commune de devenir une ville étape sur le Chemin de Compostelle. Être ville étape permet aux pèlerins de faire une halte et de profiter pleinement du patrimoine historique et culturel.

Que vous soyez pèlerin ou non, vous pouvez accueillir, un pèlerin qui souhaite faire une halte dans notre commune…Si vous souhaitez aller à la rencontre de ces marcheurs, merci de vous faire connaître à l’Office de tourisme. Les agents pourront transmettre vos coordonnées aux pèlerins.

Ce travail a été mené en partenariat avec l’association Compostelle 2000.