Un article de Vokya D, ajouté le 21 décembre 2023 3 min. de lecture

Le futur réseau de cars express prend forme, prévoyant le renforcement ou la création de 54 lignes en Ile-de-France dont 7 à Roissy d’ici 2030. Ces cars circuleront sur des voies rapides, limitant les arrêts pour assurer une compétitivité par rapport à la voiture.

L’Île-de-France se dote d’un réseau de cars express ambitieux

La région Île-de-France dévoile son schéma directeur pour un réseau de cars express, prévoyant le renforcement et la création de 54 lignes d’ici 2030. Ces cars, opérant sur des voies rapides avec peu d’arrêts, rivaliseront avec la voiture en termes de compétitivité. Le projet, baptisé « Le RER de ceux qui n’en ont pas« , vise à transporter jusqu’à 5 000 voyageurs par ligne.

Première phase en 2026 : 15 lignes renforcées

La première phase du projet, en 2026, renforcera 15 lignes existantes, telles que Cergy – Mantes-la-Jolie. Inspirées par les voies réservées des Jeux olympiques, les nouvelles lignes incluront des trajets comme Argenteuil – Roissy et Rungis – Corbeille Essonne

Les 7 lignes vers Roissy Aéroport

Sarcelles > Roissy Aéroport
Torcy > Roissy Aéroport
Lagny > Roissy Aéroport
Argenteuil > Roissy Aéroport
Saint Pathus > Roissy Aéroport
Senlis > Roissy Aéroport
L’Isle-Adam > Roissy Aéroport

Infrastructures et équipements modernes

L’implémentation des cars express nécessitera des travaux pour créer des arrêts et des parkings adjacents. La région prévoit 38 pôles d’échange multimodaux. De plus, l’acquisition de 200 véhicules modernes équipés de wifi et de prises USB sera cruciale. Un investissement de 170 millions d’euros est prévu, avec une contribution de 70 millions d’euros d’Île de France Mobilités.

Objectif 2030 : 100 lignes pour décongestionner les routes

La deuxième phase, visant 100 lignes d’ici 2030, nécessitera des travaux plus importants, impliquant des discussions potentielles avec les municipalités. Selon la présidente du Conseil régional d’Île-de-France Valérie Pécresse, le réseau de cars express devrait retirer 75 000 voitures des routes franciliennes, connectant ainsi les départements moins desservis comme la Seine-et-Marne.

Une réponse aux trajets longs au quotidien

Le président du conseil départemental de l’Essonne, François Durovray, espère que ce projet répondra au « maillon manquant pour les trajets longs du quotidien« . La présidente du Conseil régional d’Île-de-France souligne qu’il est temps de changer de perspective sur les routes, favorisant une approche de transport plus efficace et écologique.